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Pour Seiko, il est temps de révéler à son fils le passé de sa famille. Il l’emmène donc dans la région où il a grandi avec Kiryû et leur frère aîné Son'o. Vraisemblablement, Taka étant l’aîné, il était l’héritier légitime du clan. Pour Kiryû et Seiko, les deux jumeaux plus jeunes d’une dizaine d’années, la formation allait de soit mais ils n’auraient jamais le titre d’héritier légitime. Le premier ennui apparaît lorsqu’un ami de Son'o est agressé par des yakuzas. Il se rend immédiatement sur les lieux de l’agression et met les yakuzas à l’amende mais ses jeunes frères l’ont suivi et sont pris en otages. Son'o est alors obligé de se couper lui-même un doigt pour garantir la survie des ses frères. Les deux gamins se dégagent ensuite facilement, un bref échange de coups s’en suit, et ils partent sans que le seul yakuza resté debout ne tente quoi que ce soit. Le tempérament des jumeaux transparaît déjà puisque Kiryû essaye de tuer un yakuza, alors que Seiko s’attache à récupérer le bout de doigt de son frère.

Quelques jours après un immense affrontement à lieu. Tous ce que la région compte de combattants vient affronter l’héritier en titre du Nadashinkageryû, Son'o, qui malgré sa blessure assume son statut. Son père revient pour l’occasion, il semble être en cavale. L’exercice consiste à traverser la foule composée de centaines de combattants et à passer sous une arche. Son'o s’élance et nous montre tout son talent mais dans la foule se sont caché de nouveaux yakuzas. Le coup de couteau du premier est bloqué à merveille et Kiryû va prévenir son aîné de la présence d’un second. Malheureusement dans la précipitation il se fait piétiner par la foule. Son'o se précipite pour le sauver et se prend un coup de couteau au passage. Il va tuer son agresseur mais son père est là pour le neutraliser calmement à sa place. Il conclut l’épreuve malgré sa blessure et ils filent à l’hôpital. Ils s’en sortent tous les deux mais Kiryû subit une opération au cours de laquelle on lui implante un rein de Son'o.

On retrouve la famille Miyazawa quelques années plus tard. Kiryû a grandi, il a 17 ans maintenant. Son caractère n’a fait qu’empirer et il décide de défier Son'o pour le titre d’héritier du clan. Kiryû se sent fort mais il n’a rien à voir avec son aîné qui lui montre une ou deux techniques qu’il n’imaginait même pas. Ils s’affrontent sur un pont et au moment où Kiryû va tomber Son'o le remonte. Après ça, il considère le combat terminé mais il se trompe, Kiryû n’hésite pas à l’attaquer en traître et à le pousser du pont. Seiko arrive à ce moment. Ivre de colère, il se jette sur son jumeau et lui assène un coup de poing qui lui vaudra sa célèbre balafre en travers du visage.

Il semble que les deux jumeaux ne se soient plus revus après ces évènements. Aux mêmes instants le grand-père de Kibô s’est vengé des yakuzas en faisant un carnage et se rend immédiatement à la police. Plus tard il apprendra la disparition de son fils.

Kibô est désormais au fait des mystères de sa famille. Quelques jours après, il reçoit la visite d’un étrange combattant qui possède une main droite disproportionnée capable de broyer du métal. Cet homme représente une école dont le maître a été défié et exécuté par Kiryû. Depuis ce jour il cherche vengeance. Il affronte Kibô mais comprend qu’il y a mésentente. Accompagnés de Seiko, ils se rendent dans ce qu’ils supposent être une des demeures de Kiryû, projet que le grand-père Miyazawa désapprouve. La bâtisse, énorme et lugubre, inspire peu confiance à Kibô. Il se retrouve seul pour faire des recherches et tombe sur un adversaire dont le visage est revêtu d’un masque de métal couvert de petits pics. Kibô le maîtrise jusqu’à ce que le masque tombe et révèle le visage de Garcia. Le jeune Miyazawa est décontenancé, ses pires cauchemars reviennent le hanter et il se laisse rouer de coups. Finalement il reprend ses esprits, réalise que la présence de Garcia est impossible, que ce n’est que son propre esprit qui lui joue des tours et il descend son adversaire. L’homme se révèle être un combattant capable de chercher les plus profondes craintes de ses adversaires au fond de leurs cerveaux et d’en prendre l’apparence. Le jour où il du affronter Kiryû, il se fit passer pour Son'o, ce qui fut sans effet. Pour le punir, Kiryû le rendit aveugle en le frappant sous les orbites. Les 3 intrus finissent par découvrir un message enregistré de Kiryû et alors qu’ils sont attaqués par l’adversaire de Kibô, Seiko le contre et d’un coup lui rend la vue.

La prochaine étape de leur périple va se transformer en course contre la montre. Kibô apprend qu’il existe un parchemin consignant quelques-unes des techniques les plus secrètes du Nadashinkageryû. Kiryû fait jouer quelques dettes que les yakuzas ont envers lui pour récupérer la somme nécessaire au rachat d’un des morceaux se trouvant à Hong Kong. En Chine, il rencontre une femme à la tête d’un groupe de Triades. Une fois l’argent en sa possession, ses hommes de mains se préparent à assassiner Kiryû ! Ils comprennent rapidement leur erreur. Quelques secondes plus tard, le gang a été entièrement décimé. Kiryû qui ignorait que le parchemin était divisé en deux est quelque peu déçu. Mais la course continue.

Seiko et Kibô suivent une autre piste. Ils se rendent dans un monastère  pour rencontrer un très vieil homme dont l’estimation de son âge nous amène au chiffre vénérable de 160 ans. Ce vieillard leur indique notamment comment retrouver Son'o qui a survécu quelques temps à sa chute du pont. La piste est bonne et Seiko accompagné de son fils retrouve vite le cadavre de son frère. Ils se chargent de lui offrir une sépulture descente alors que Kiryû est en train de tirer les vers du nez du vieillard au même moment. Activité qui est interrompue par l’intervention de son père en personne. Quelques coups échangés puis Kiryû place une technique spéciale à son père qui s’évanouit. Durant le combat, le vieillard a eu le temps d’attaquer  Kiryû dans le dos et d’enfoncer le bout de sa pipe dans sa nuque.

Kibô et son père reviennent au temple peu de temps après. Le grand-père n’a pas de séquelles physiques du combat mais le dernier coup de Kiryû a affecté directement le cerveau. Comme l’explique le vieillard à Seiko, le grand-père Miyazawa voit toutes sortes d’illusions. Le vieillard a été victime de la même technique et pour ne pas sombrer dans la folie, il a été obligé de se crever les yeux. Mais Seiko ne peut se résoudre à faire la même chose à son père. Finalement Kiryû les contacte et tombe sur Kibô. Il défie son frère et l’enjeu sera le parchemin. Kibô prend le défi à son compte et décide de s’y rendre seul, mais au dernier instant il se fait assommer par son père qui avait tout suivi.

Seiko et Kiryû vont donc se livrer un combat fratricide. Et dès les premiers coups on se rend compte qu’on a changé de dimension. Tous les coups sont portés pour faire mal et dès que ça touche les dégâts sont considérables. Seiko, le premier, touche Kiryû à la hanche, là où il avait été blessé au cours de son enfance. Puis Kiryû se relève et reprend l’avantage par un direct du droit à la mâchoire très spectaculaire. Les deux frères revivent alors une nouvelle anecdote de leur passé. Quelques temps avant que Kiryû défie Son'o, leur père les a emmené chez une voyante. Celle-ci a été effrayée par ce qu’elle a lu dans la main du jeune Kiryû. Selon elle, il a en lui une sorte de malédiction, elle le compare même à un démon mythologique. Kiryû ne trouve rien de mieux que de se taillader la main pour couper sa ligne de vie et modifier son destin.

Par la suite l’affrontement s’intensifie. Kiryû déboîte le bras de Seiko, mais ce dernier n’abdique pas et réussi à contre-attaquer et à briser les dents de son adversaire. Tout l’arsenal de techniques du Nadashinkageryû y passe et le combat demeure équilibré. Sur le parchemin qui est l’un des enjeux du combat, est décrite une technique de coup de poing que les deux frères ne maîtrisent pas. Cette arcane interdite a été mise au point par Kiichirô lorsqu’il a du combattre son frère cadet Torajirô. Cette arcane nommée « Jûen » a apporté la mort à tous les enfants et petits enfants de Torajirô. Le seul survivant de ces générations ensanglantées est le grand-père de Kibô. Kiryû se préoccupe peu des conséquences, il tente la technique et est tout prêt de la réussir une première fois. Au même moment le grand-père Miyazawa se réveille chez la même voyante à qui il a rendu visite il y a des années. Elle se trouve face à deux bougies représentant la vie de Seiko et Kiryû. Elle lui explique que le vieillard qui a accompagné Kibô sur le lieu du combat, et qui l’a soigné de ses hallucinations, est capable de beaucoup de choses avec sa pipe. Et Kiryû découvre que le coup de pipe qu’il a reçu n’était pas innocent. Son système sanguin s’affole, ses cheveux tombent mais alors qu’il devrait y rester, il arrive à reprendre le contrôle de son flux sanguin et à stopper le dérèglement. Le combat reprend et cette fois Kiryû réussit à placer sa terrible technique. Celle-ci consiste en un espèce de coup de poing vrillé porté à la tempe de l’adversaire. L’onde de choc se propage dans tout le cerveau, anéantissant l’activité cérébrale. La victime est toujours vivante mais transformée en légume. Kibô se précipité pour venir au secours de son père mais il se relève une fois de plus. Toute trace de vie a disparu de son regard mais une aura d’énergie maléfique flotte autour de son corps. La même que l’on voit habituellement autour de son frère. L’aura se concentre et forme le démon qui symbolisait le mal de Kiryû. Le démon se dresse face à ce dernier et lui sourit. Kiryû le frappe alors de colère et semble le dissiper. Seiko s’écroule enfin en paix, le sourire aux lèvres, son dernier acte aura été de purger son frère de son mal.

Kiryû s’en va en détruisant le parchemin contenant la description de la technique qu’il a réussit à maîtriser et croise une ultime fois le regard de Kibô, un regard charger de colère et de défis qui resteront lettre morte pour l’instant. Comme il se doit, Kibô est ensuite intronisé héritier officiel du Nadashinkageryû, prenant la suite de son père qui est installé en maison de repos.

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